Le Real Madrid voit sa demande de report rejetée par La Liga avant le choc face à Arsenal Une polémique autour des calendriers enflamme les réseaux sociaux à l’approche du match retour des quarts de finale de Ligue des Champions.

Le contexte Le Real Madrid, tenu en échec 3-0 par Arsenal lors du premier match à Londres, espérait optimiser sa préparation pour le retour au Santiago Bernabéu mercredi prochain. Le club a officiellement demandé à La Liga de déplacer son match de championnat contre Alavés du dimanche 13 au samedi 12 avril, invoquant un besoin de récupération supplémentaire. Alavés avait donné son accord, mais la ligue espagnole a opposé un refus catégorique, estimant que la requête était tardive : les calendriers avaient été officialisés le 20 mars.

Un désavantage stratégique ? Avec ce rejet, le Real Madrid affrontera Alavés dimanche à 15h15 (heure locale), tandis qu’Arsenal jouera samedi à 17h00 (heure anglaise) contre Brentford. Les Madrilènes disposeront ainsi de 24 heures de récupération en moins que les Gunners avant le match décisif. Une situation qui alimente les critiques envers La Liga, d’autant que d’autres clubs européens comme le Bayern Munich ou l’Inter Milan jouent également samedi. Seul le PSG a obtenu un report similaire en Ligue 1.

Les réactions : moqueries et analyses La décision a provoqué un déferlement de réactions sarcastiques en ligne. Certains supporters d’Arsenal y voient un « signe de panique » des Merengues, comme l’a résumé un commentaire Reddit : « Ils ont même demandé à la Premier League de reporter notre match contre Brentford ! ». D’autres, plus modérés, reconnaissent la logique sportive derrière la demande : « Les autres ligues adaptent souvent les calendriers pour aider leurs clubs en Europe », souligne un internaute.

Le défi tactique d’Ancelotti Carlo Ancelotti devra désormais gérer son effectif avec pragmatisme : Alavés (17ᵉ) reste un adversaire à ne pas sous-estimer en Liga, où le Real poursuit le Barça en tête. Une rotation des titulaires est probable, mais risquée, alors que le club madrilène doit réaliser l’exploit de renverser un lourd handicap face à une équipe d’Arsenal en pleine confiance.

L’humour comme arme Sur les réseaux, les fans d’Arsenal rivalisent de créativité pour tourner en dérise la situation. Un utilisateur compare le Real à « l’empereur de Gladiator hésitant au bord du champ de bataille », tandis qu’un autre ironise : « Ils ont demandé à l’UEFA deux penalties supplémentaires pour compenser ». Une ambiance qui contraste avec le sérieux des enjeux sportifs, mais reflète l’assurance des Gunners avant leur déplacement à Madrid.

Conclusion Ce bras de fer administratif met en lumière les tensions entre les impératifs sportifs et les contraintes logistiques des ligues nationales. Pour le Real, il ne reste plus qu’à jouer sur les deux tableaux… avec un jour de repos en moins. Mercredi, le Bernabéu saura si cette polémique aura servi de catalyseur ou de piège supplémentaire.

Une histoire à suivre, où le hors-terrain rivalise déjà avec le suspense sportif.