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**"F1 : Norris minimise les performances de McLaren, quand Ferrari cherche désespérément des solutions"**🔥48

Author: 环球焦点
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McLaren et Ferrari : des fortunes contrastées au Grand Prix de Bahreïn 2025

Bahreïn, 13 avril 2025 – Le Grand Prix de Bahreïn a offert un spectacle contrasté pour deux des équipes les plus emblématiques de la Formule 1. Alors que McLaren confirme sa domination avec la victoire d’Oscar Piastri, son pilote star Lando Norris livre un discours surprenant, oscillant entre autocritique et frustration. De l’autre côté, Ferrari, malgré des upgrades techniques, peine à rivaliser, suscitant l’agacement de Charles Leclerc.

McLaren : entre triomphe et doute interne

Oscar Piastri a remporté sa première victoire en Formule 1, marquant un tournant dans sa carrière et confirmant le potentiel de la MCL39. Pourtant, c’est son coéquipier Lando Norris, pourtant leader du championnat, qui a monopolisé les débats. Qualifié seulement sixième, Norris a multiplié les erreurs en course, dont un départ hors position lui valant une pénalité.

« Je suis déçu. La voiture est incroyable, comme Oscar l’a montré, mais j’ai fait trop d’erreurs. » — Lando Norris

Son manque de confiance avec la voiture est palpable. Il évoque même un besoin de « grand reset », une déclaration que l’équipe minimise, Andrea Stella (directeur de McLaren) assurant qu’il s’agit d’une « phase temporaire ». Certains fans y voient une stratégie pour réduire la pression, d’autres une franchise déstabilisante.

Ferrari : la désillusion persiste

Malgré une nouvelle plancher modifié apporté à Bahreïn, Ferrari n’a pas comblé son retard. Charles Leclerc, parti en première ligne, a terminé quatrième, déplorant un manque de grip « sans appel » en course :

« C’est un effet boule de neige : en qualification, on peut masquer les problèmes, mais en course, ça se paye. » — Charles Leclerc

Le Monegasque rejette l’idée que la SF-25 soit une régression par rapport à la SF-24, mais concède que les rivaux ont « fait un plus grand pas ». Un constat amer pour la Scuderia, déjà distancée de 76 points par McLaren au championnat constructeurs.

Analyse : psychologie et attentes démesurées

Le contraste entre les réactions de Norris et Piastri illustre la pression mentale en F1. Quand l’Australien savoure son succès, le Britannique s’enlise dans l’autocritique, un trait connu de son caractère. Chez Ferrari, l’urgence est technique : les upgrades n’ont pas suffi, et le temps presse pour inverser la tendance.

À suivre : Les essais libres en Espagne révéleront si McLaren maintient son rythme et si Ferrari trouve enfin des solutions. Une certitude : le duel entre l’optimisme affiché des équipes et la réalité des chronos continuera de faire parler.

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