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GOP face Ă  la division interne et Ă  la polĂ©mique sur les coupes sociales dans la bataille lĂ©gislativeđŸ”„60

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Tensions internes et critiques sur la politique au sein du GOP alors que la législation avance

Washington, D.C. – Le Parti rĂ©publicain (GOP) fait face Ă  de profondes divisions internes et Ă  une vague de critiques publiques alors qu’il tente de faire avancer son ambitieux programme lĂ©gislatif. MalgrĂ© l’adoption rĂ©cente de leur « big, beautiful bill » Ă  la Chambre des reprĂ©sentants, les Ă©lus rĂ©publicains rencontrent une forte rĂ©sistance sur le terrain, notamment lors de rĂ©unions publiques oĂč les Ă©lecteurs expriment leurs craintes quant aux consĂ©quences de la rĂ©forme.

Des figures du parti telles que le reprĂ©sentant Mike Lawler ont publiquement critiquĂ© la direction du GOP pour les retards dans la nĂ©gociation sur la dĂ©duction des taxes locales et Ă©tatiques (SALT), qualifiant le processus d’« exercice stupide ». D’autres, comme le reprĂ©sentant Don Bacon, se sont montrĂ©s irritĂ©s par les exigences des membres les plus radicaux du parti, tandis que le reprĂ©sentant Chip Roy a dĂ©noncĂ© le manque de transparence des rĂ©unions Ă  huis clos au sein du Rules Committee, plaidant pour des processus plus ouverts.

Le budget proposĂ© par le GOP suscite une vive controverse, notamment pour ses mesures visant Ă  rĂ©duire Medicaid et le programme d’aide alimentaire SNAP, tout en accordant des allĂ©gements fiscaux aux plus riches. Ces choix politiques ont conduit Ă  des accusations de favoriser les intĂ©rĂȘts des grandes entreprises au dĂ©triment des plus vulnĂ©rables. D’autres dispositions, telles que l’autorisation de forages pĂ©troliers sur les terres publiques et l’imposition d’un moratoire de dix ans sur la rĂ©gulation de l’intelligence artificielle par les États, alimentent Ă©galement le dĂ©bat.

Les coupes dans Medicaid constituent un point de friction majeur au sein du parti. Les Ă©lus des circonscriptions modĂ©rĂ©es refusent de soutenir toute mesure rĂ©duisant les prestations, tandis que l’aile conservatrice exige des Ă©conomies substantielles pour compenser le coĂ»t du maintien des rĂ©ductions d’impĂŽts de 2017 et financer de nouvelles baisses promises par Donald Trump. Face Ă  la polĂ©mique, les dirigeants rĂ©publicains, dont l’ancien administrateur de la CMS sous Trump, le Dr Mehmet Oz, nient toute rĂ©duction des prestations, mais les dĂ©clarations de la sĂ©natrice Joni Ernst, qui aurait minimisĂ© l’impact des coupes en affirmant « Nous allons tous mourir un jour », ont provoquĂ© l’indignation.

Par ailleurs, le parti est secouĂ© par les manƓuvres de Leonard Leo, figure influente du mouvement conservateur et proche de la Federalist Society, accusĂ© d’utiliser l’appareil du GOP pour renforcer son influence tout en contestant l’agenda de Trump via des recours judiciaires, rĂ©vĂ©lant ainsi les fractures au sein de l’establishment rĂ©publicain.

Alors que le GOP se prĂ©pare Ă  des sessions parlementaires nocturnes pour faire adopter un vaste paquet lĂ©gislatif, les dissensions internes et la contestation de ses politiques illustrent les dĂ©fis considĂ©rables auxquels le parti est confrontĂ© pour maintenir son unitĂ© et le soutien de l’opinion publique.