La députée Jasmine Crockett sous enquête de la FEC et visée par des accusations d’agression
Dallas, TX – La représentante Jasmine Crockett (D-TX), élue du 30e district du Texas, fait l’objet d’une enquête fédérale après le dépôt d’une plainte auprès de la Federal Election Commission (FEC) concernant des dons de campagne jugés suspects via la plateforme ActBlue. L’enquête, ouverte début avril, vise à déterminer si des irrégularités financières ont eu lieu dans le cadre de ses activités de collecte de fonds pour la campagne 2024.
Selon la plainte déposée par la Coolidge Reagan Foundation, un groupe conservateur, la campagne de Crockett aurait accepté 56 dons distincts, totalisant environ 610 dollars, d’une retraitée de 73 ans qui aurait affirmé ne pas être au courant de ces contributions. L’organisation allègue que ces dons pourraient avoir été effectués à l’insu de la donatrice, soulevant la possibilité d’un système de « prête-noms » permettant de dissimuler l’origine réelle des fonds et de contourner les limites légales. La somme totale reçue par la campagne de Crockett via ActBlue dépasserait 870 000 dollars, selon la plainte.
La FEC a confirmé avoir ouvert une enquête et notifié la députée, qui dispose de 15 jours pour répondre aux allégations. Des extensions de délai sont possibles dans ce type de procédure. Parallèlement, des plaintes ont également été déposées auprès du Département de la Justice et du Bureau de l’éthique du Congrès.
En plus de cette affaire, Jasmine Crockett est accusée d’agression et de voies de fait à la suite d’une altercation présumée avec un journaliste, qui aurait envahi son espace personnel. Ces accusations ont suscité des appels à la suspension temporaire de Crockett de ses fonctions au sein des commissions parlementaires, notamment son poste de vice-présidente du Comité de surveillance et de réforme du gouvernement.
Des pétitions circulent pour demander des sanctions contre la députée, certains militants réclamant la révocation de ses accréditations de sécurité et son exclusion définitive du Congrès si les faits sont avérés.
À ce jour, Jasmine Crockett n’a pas fait de déclaration publique concernant l’enquête de la FEC ni les accusations d’agression. Son bureau a été sollicité pour un commentaire. Ces développements alimentent le débat sur l’éthique parlementaire et pourraient avoir des répercussions sur l’avenir politique de cette élue montante du Parti démocrate.