Kamala Harris au cœur d’une nouvelle controverse électorale : un procès relance le débat sur l’élection présidentielle de 2024

22 juin 2025 — L’ancienne vice-présidente Kamala Harris fait de nouveau la une de l’actualité politique américaine alors qu’un procès intenté dans le comté de Rockland, New York, met en cause l’intégrité des résultats de la présidentielle de 2024 remportée par Donald Trump.

Le litige, porté par l’organisation SMART Legislation, allègue des irrégularités majeures dans le décompte des voix, notamment des machines à voter ayant enregistré zéro voix pour Kamala Harris dans plusieurs districts, malgré la présence de votes pour d’autres candidats sur les mêmes bulletins. Des électeurs et assesseurs ont fourni des affidavits affirmant avoir voté pour Harris, mais ces suffrages n’apparaissent pas dans les résultats officiels. Dans certains cas, le nombre de votes enregistrés pour d’autres candidats ne correspond pas non plus aux témoignages recueillis.

Au cœur de la controverse se trouvent des mises à jour logicielles non divulguées, réalisées par la société Pro V&V sur les machines à voter avant l’élection, ce qui suscite des interrogations sur la transparence et la sécurité du processus électoral. L’experte en intégrité électorale Susan Greenhalgh souligne la rareté de telles anomalies, qui, selon elle, justifient une enquête approfondie.

La juge Rachel Tanguay de la Cour suprême de New York a jugé les preuves suffisantes pour autoriser la phase de « discovery », permettant ainsi la collecte de documents internes, l’analyse des bulletins papier originaux et l’audition de témoins sous serment. L’audience décisive est prévue pour le 22 septembre 2025.

Malgré l’ampleur des soupçons, les experts affirment que ce procès ne remettra pas en cause la victoire certifiée de Donald Trump, mais il pourrait avoir des conséquences importantes sur la législation électorale américaine, notamment en renforçant les exigences de transparence, d’audit indépendant et de recours au bulletin papier.

Kamala Harris, de son côté, n’a pas commenté publiquement ces allégations, se concentrant sur des messages d’unité et de résilience communautaire sur ses réseaux sociaux. Ses partisans espèrent que cette affaire relancera le débat sur la réforme du système électoral et la protection des droits de vote, tandis que ses détracteurs persistent à critiquer son bilan politique et sa campagne de 2024.

Ce nouvel épisode illustre la persistance des tensions autour de la confiance dans les élections américaines, rappelant que les controverses électorales, de Jefferson à Bush, continuent de façonner la démocratie du pays.