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Author: 环球焦点
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Le gouvernement travailliste britannique face à des réactions contrastées après ses annonces politiques

LONDRES, 27 mai 2025 — Le gouvernement travailliste de Keir Starmer, en place depuis juillet 2024, multiplie les annonces pour mettre en avant ses récentes réalisations, notamment dans l’emploi, les accords commerciaux et le contrôle des frontières. Ces initiatives, qui comprennent de nouveaux accords commerciaux avec l’Inde, les États-Unis et l’Union européenne, visent à relancer l’économie britannique, réduire les coûts de l’énergie et créer de nouveaux emplois. Pourtant, ces mesures suscitent des réactions mitigées au sein de la population et de la classe politique.

Des annonces ambitieuses sur la scène internationale

Le sommet Union européenne – Royaume-Uni du 19 mai 2025 a marqué une étape importante dans la volonté du Labour de « réinitialiser » la relation avec Bruxelles, sans toutefois revenir sur les lignes rouges du Brexit, comme le refus de réintégrer le marché unique ou l’union douanière. Ce sommet a été accueilli positivement par les partenaires européens, qui attendent cependant le respect strict des accords existants. L’objectif affiché du gouvernement est de dépasser les tensions post-Brexit et d’ouvrir la voie à une coopération renforcée, notamment sur le commerce et la sécurité.

Des politiques économiques sous le feu des critiques

Malgré ces initiatives, l’opposition et certains économistes pointent une hausse du chômage de 10 % ainsi que des suppressions d’emplois dans de grandes entreprises telles que Tesco, Sainsbury’s et Santander. Ces chiffres alimentent les inquiétudes sur la santé économique du pays et sur l’efficacité des politiques menées par le Labour. Certains critiques attribuent ces difficultés à des décisions budgétaires récentes, notamment des coupes dans les aides sociales pour financer l’effort de défense, ce qui a provoqué des tensions au sein même du parti travailliste, notamment avec son aile gauche.

Immigration et emploi : un virage national

Sur le plan de l’immigration, le Labour souhaite réduire la dépendance du pays aux travailleurs étrangers en renforçant la formation nationale et en imposant aux employeurs de privilégier le recrutement local. Le parti prévoit également une réforme du système d’immigration à points et veut limiter l’accès au marché du travail britannique aux entreprises respectant strictement le droit du travail. Ces mesures, bien accueillies par une partie de l’opinion, inquiètent certains secteurs économiques qui redoutent une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.

Montée de l’opposition et fragmentation politique

Le Labour fait également face à une montée de l’opposition, incarnée notamment par le parti d’extrême droite Reform UK, qui a remporté récemment un siège parlementaire au détriment des travaillistes et gagné en influence lors des élections locales. Cette progression traduit une fragmentation croissante du paysage politique britannique et met en lumière les défis auxquels le gouvernement doit faire face pour conserver la confiance des électeurs.

Conclusion

Alors que le gouvernement travailliste défend son agenda comme une réponse proactive aux défis économiques et sociaux du pays, les critiques persistent sur l’impact réel de ses politiques. Entre ambitions internationales, réformes internes et montée de l’opposition, l’exécutif britannique navigue dans un climat politique et économique incertain, où chaque décision est scrutée de près par l’ensemble de la société.