Global24

Le DOJ ouvre une enquĂȘte criminelle contre Letitia James pour abus de pouvoir prĂ©sumĂ© dans l’affaire TrumpđŸ”„60

1 / 3
Indep. Analysis based on open media fromnews.

Le ministĂšre de la Justice ouvre une enquĂȘte criminelle contre Letitia James dans l’affaire Trump

New York, 22 aoĂ»t 2025 — Le DĂ©partement de la Justice des États-Unis (DOJ) a lancĂ© une enquĂȘte criminelle majeure visant la procureure gĂ©nĂ©rale de l’État de New York, Letitia James, au sujet de son rĂŽle dans les poursuites retentissantes menĂ©es contre l’ancien prĂ©sident Donald Trump. Selon plusieurs sources proches du dossier, cette procĂ©dure, dĂ©butĂ©e en toute discrĂ©tion depuis plusieurs semaines, s’appuie sur des soupçons de « privation de droits » en lien avec des actions judiciaires que certains estiment politiquement motivĂ©es.

Une enquĂȘte ouverte pour abus de pouvoir prĂ©sumĂ©

D’aprĂšs les premiers Ă©lĂ©ments rendus publics, l’enquĂȘte repose sur la loi fĂ©dĂ©rale 18 USC 242, qui punit pĂ©nalement toute autoritĂ© publique accusĂ©e d’avoir abusĂ© de ses fonctions en portant atteinte aux droits constitutionnels d’un citoyen.

Dans ce cas précis, les procureurs fédéraux cherchent à déterminer si Letitia James aurait excédé son mandat en visant directement Donald Trump et ses entreprises pour des raisons autres que purement légales. Un grand jury fédéral a déjà été constitué à Albany, New York, et des subpoenas ont été délivrés afin de recueillir des témoignages et des documents pertinents.

Le rÎle du « Strike Force on Russiagate »

Fait notable, cette procĂ©dure fĂ©dĂ©rale serait liĂ©e Ă  une unitĂ© spĂ©ciale connue sous le nom de Strike Force on Russiagate, mise en place Ă  la suite des controverses entourant l’enquĂȘte sur une Ă©ventuelle ingĂ©rence russe dans l’élection prĂ©sidentielle de 2016. Cette escouade spĂ©cialisĂ©e aurait orientĂ© son champ d’action vers l’examen d’éventuels abus institutionnels liĂ©s Ă  la judiciarisation de dĂ©bats politiques, ce qui expliquerait son implication dans le dossier Letitia James.

L’idĂ©e centrale derriĂšre cette enquĂȘte est de savoir si les poursuites intentĂ©es contre Donald Trump — notamment pour fraude financiĂšre et gonflement prĂ©sumĂ© de la valeur de ses actifs immobiliers — s’inscrivaient strictement dans un cadre juridique neutre ou si elles avaient pour but de fragiliser une figure politique de premier plan.

La vérification des antécédents financiers de Letitia James

Un autre volet de l’enquĂȘte fĂ©dĂ©rale concerne directement Letitia James elle-mĂȘme. Le procureur spĂ©cial Ed Martin s’est rĂ©cemment rendu Ă  une rĂ©sidence lui appartenant Ă  Brooklyn afin d’examiner des documents liĂ©s Ă  d’éventuelles irrĂ©gularitĂ©s hypothĂ©caires. Ce pan de l’enquĂȘte couvrirait une pĂ©riode de prĂšs de quarante ans, et ferait rĂ©fĂ©rence Ă  des dĂ©clarations sous serment et des dĂ©clarations financiĂšres dont la vĂ©racitĂ© est mise en doute. S’il est confirmĂ©, ce soupçon pourrait Ă©largir la portĂ©e de l’enquĂȘte au-delĂ  de l’affaire Trump et ramener Ă  la surface la question de l’éthique et de la transparence des plus hauts magistrats de l’État de New York.

Contexte historique : des relations tendues entre Trump et Letitia James

Depuis son Ă©lection comme procureure gĂ©nĂ©rale de New York en 2018, Letitia James a fait de Donald Trump une cible privilĂ©giĂ©e de ses investigations. Elle a menĂ© une sĂ©rie de procĂ©dures judiciaires contre l’ex-prĂ©sident et ses entreprises, l’accusant notamment d’avoir artificiellement gonflĂ© la valeur de ses biens pour obtenir des conditions de prĂȘts plus avantageuses. Ces poursuites ont abouti, au dĂ©but de l’annĂ©e 2024, Ă  une dĂ©cision judiciaire imposant une amende de plusieurs centaines de millions de dollars Ă  Trump et restreignant temporairement certaines de ses activitĂ©s commerciales dans l’État.

Historiquement, les affrontements judiciaires entre procureurs gĂ©nĂ©raux de New York et grandes figures financiĂšres ne sont pas rares. En 2008, Eliot Spitzer, lui-mĂȘme ancien procureur gĂ©nĂ©ral de l’État, s’était illustrĂ© par des actions contre Wall Street. La diffĂ©rence avec l’affaire Trump tient Ă  l’ampleur mĂ©diatique mondiale du dossier et Ă  son retentissement politique inĂ©vitable, Ă©tant donnĂ© le statut d’ancien prĂ©sident et de candidat rĂ©current.

Comparaison avec d’autres États et cas similaires

Dans plusieurs États amĂ©ricains, les procureurs gĂ©nĂ©raux disposent de prĂ©rogatives Ă©tendues en matiĂšre de lutte contre la fraude et de rĂ©gulation des entreprises. Cependant, rarement leurs actions ont dĂ©bouchĂ© sur des accusations de partialitĂ© politique de la part du DĂ©partement de la Justice fĂ©dĂ©ral. En Californie, par exemple, le procureur gĂ©nĂ©ral a Ă  plusieurs reprises poursuivi des sociĂ©tĂ©s technologiques pour abus de position dominante, sans jamais susciter ce type d’intervention fĂ©dĂ©rale. Le dossier Letitia James apparaĂźt donc comme une exception en raison du double statut du protagoniste visĂ© : un ancien prĂ©sident, mais aussi une figure politique encore influente.

Réactions du public et des milieux économiques

L’annonce de l’enquĂȘte fĂ©dĂ©rale a immĂ©diatement suscitĂ© de vives rĂ©actions Ă  travers le pays.

  • À New York, certains partisans de Donald Trump y voient une forme de justice tardive, estimant que leur champion a longtemps Ă©tĂ© la cible d’hostilitĂ©s institutionnelles.
  • Du cĂŽtĂ© des sympathisants de Letitia James, on parle d’une tentative de dĂ©stabilisation qui pourrait fragiliser le rĂŽle des procureurs gĂ©nĂ©raux comme contre-pouvoir.

Sur le plan Ă©conomique, les milieux financiers de Manhattan se montrent prĂ©occupĂ©s par la perspective d’une affaire judiciaire qui pourrait Ă©branler la confiance dans les institutions locales. En effet, New York reste l’un des principaux pĂŽles Ă©conomiques du monde, et la stabilitĂ© juridique de ses instances constitue un facteur dĂ©terminant pour les investisseurs Ă©trangers.

Un impact potentiel sur les prochaines échéances électorales

MĂȘme si l’enquĂȘte du DOJ reste officiellement centrĂ©e sur les faits, ses consĂ©quences pourraient ĂȘtre lourdes Ă  l’approche de nouveaux rendez-vous Ă©lectoraux. Donald Trump, dont la candidature pour 2028 reste une hypothĂšse sĂ©rieusement envisagĂ©e, pourrait utiliser ces dĂ©veloppements comme argument dĂ©montrant qu’il a Ă©tĂ© la cible d’attaques injustes. En parallĂšle, une mise en cause durable de Letitia James affaiblirait considĂ©rablement la crĂ©dibilitĂ© du bureau du procureur gĂ©nĂ©ral de New York dans ses missions futures.

Enjeux juridiques et perspectives

L’affaire met en lumiĂšre un enjeu dĂ©licat : le croisement entre justice et politique aux États-Unis. Alors que le pays a bĂąti sa rĂ©putation juridique sur la sĂ©paration nette des pouvoirs, des dossiers comme celui-ci soulignent combien cette ligne de partage peut ĂȘtre tĂ©nue lorsqu’un ancien prĂ©sident est concernĂ©. Les prochains mois seront dĂ©cisifs. Le grand jury d’Albany devra Ă©valuer si des poursuites criminelles doivent ĂȘtre officiellement engagĂ©es contre Letitia James. Le DĂ©partement de la Justice, de son cĂŽtĂ©, entend mener le dossier jusqu’au bout pour garantir que la procĂ©dure soit perçue comme impartiale.

Conclusion : un tournant judiciaire inédit

L’ouverture de cette enquĂȘte contre Letitia James reprĂ©sente un tournant inĂ©dit dans l’histoire judiciaire rĂ©cente des États-Unis. Jamais auparavant une procureure gĂ©nĂ©rale d’un État aussi influent que New York n’avait fait l’objet d’une enquĂȘte criminelle fĂ©dĂ©rale pour abus de pouvoir prĂ©sumĂ© dans un dossier impliquant un ancien prĂ©sident. Au-delĂ  des enjeux personnels et politiques, ce dossier pourrait Ă©tablir un prĂ©cĂ©dent juridique sur la maniĂšre dont les actions des hauts magistrats sont contrĂŽlĂ©es au niveau fĂ©dĂ©ral.

À mesure que le grand jury poursuit son examen, l’opinion publique sera scrutĂ©e autant que les conclusions lĂ©gales. L’issue de ce dossier n’influencera pas seulement le futur politique de Donald Trump ou de Letitia James, mais pourrait aussi redessiner les contours des rapports entre justice fĂ©dĂ©rale et justices locales aux États-Unis.


Voulez-vous que je rĂ©dige Ă©galement une chronologie dĂ©taillĂ©e des Ă©vĂ©nements clĂ©s de l’affaire James-Trump, pour complĂ©ter l’article et enrichir son aspect historique?

---