L’ancien député Curt Weldon relance la controverse sur la transparence de la Commission 9/11
Dans un entretien exclusif accordé récemment à Tucker Carlson, l’ancien membre du Congrès Curt Weldon, figure influente de la politique américaine dans les années 2000, a ravivé le débat sur la véracité et la transparence du rapport de la Commission sur les attentats du 11 septembre 2001. À 77 ans, Weldon, qui fut à deux doigts de présider la puissante commission des forces armées à la Chambre des représentants, affirme aujourd’hui détenir des preuves personnelles d’un vaste camouflage orchestré au plus haut niveau de l’État américain.
Des accusations lourdes et un témoignage de première main
Weldon, fort de ses liens avec la communauté du renseignement et de son expérience parlementaire, avance que des informations cruciales sur les attentats auraient été intentionnellement dissimulées au public. Il évoque notamment la mystérieuse disparition de données liées à l’opération « Able Danger », une unité militaire qui aurait identifié Mohamed Atta – le chef présumé des pirates de l’air – bien avant les attaques. Selon Weldon, la Commission 9/11 aurait sciemment omis ces éléments déterminants, allant jusqu’à qualifier l’ensemble de la procédure de « mascarade ».
Répercussions personnelles et pressions politiques
L’ancien élu ne se limite pas à des allégations institutionnelles : il affirme que ses prises de position lui ont valu des représailles directes de la part de l’administration Bush. Il raconte comment des agents fédéraux auraient perquisitionné le domicile de sa fille, sans jamais retenir la moindre charge, dans le but de l’intimider et de briser sa carrière politique au moment où il s’apprêtait à accéder à des fonctions stratégiques. Ce témoignage, corroboré par d’autres responsables ayant exprimé des doutes sur la version officielle, souligne la persistance d’une culture du secret au sein de l’appareil d’État américain.
Des zones d’ombre toujours présentes
Les propos de Weldon relancent la polémique sur plusieurs points restés sans réponse, notamment l’effondrement inexpliqué du bâtiment 7 du World Trade Center, la gestion controversée des vidéos de surveillance du Pentagone, ou encore l’absence de certaines preuves matérielles dans le rapport final. Ces éléments nourrissent depuis des années la défiance d’une partie de l’opinion publique, convaincue que la vérité sur le 11 septembre demeure incomplète, voire volontairement occultée.
Une remise en question du récit officiel
La sortie médiatique de Curt Weldon intervient dans un contexte où la demande de transparence sur les événements du 11 septembre reste vive, en particulier chez les jeunes générations. Si les critiques du rapport de la Commission ne sont pas nouvelles, la stature de Weldon et la gravité de ses accusations leur confèrent une résonance particulière. Pour certains, il s’agit d’un nouvel appel à rouvrir le dossier, pour d’autres, d’une énième théorie du complot. Mais une chose est sûre : le débat sur la vérité du 11 septembre est loin d’être clos.
« Il est temps de regarder en face les zones d’ombre du 11 septembre, sans tabou ni complaisance », a déclaré Weldon lors de son entretien, appelant à la déclassification totale des documents encore tenus secrets.
Conclusion
L’intervention de Curt Weldon sur la scène médiatique américaine vient rappeler que, près d’un quart de siècle après les faits, le 11 septembre continue de hanter la mémoire collective et d’interroger la confiance dans les institutions. Son témoignage, s’il ne lève pas tous les mystères, relance avec force la nécessité d’un débat public apaisé et rigoureux sur l’un des événements les plus marquants de l’histoire contemporaine.