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Tensions extrêmes : Israël frappe les sites nucléaires iraniens, Téhéran riposte, Trump annonce une trêve fragile🔥60

Author: 环球焦点
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Tensions entre l’Iran et Israël : un cessez-le-feu fragile après des frappes meurtrières

PARIS, 24 juin 2025 — Les hostilités entre l’Iran et Israël ont atteint un niveau inédit ces deux dernières semaines, marquées par des frappes aériennes, des représailles et une intervention américaine, avant l’annonce d’un cessez-le-feu précaire.

Le 12 juin, Israël a lancé une série de frappes contre les sites nucléaires iraniens de Natanz, Fordow et Ispahan, provoquant une riposte immédiate de Téhéran sous forme d’attaques de missiles et de drones visant des cibles israéliennes. Selon les autorités américaines, le président Donald Trump a ordonné le 21 juin des frappes de bombardiers B-2 sur trois sites nucléaires iraniens, affirmant qu’ils avaient été « anéantis ». L’Iran a contesté l’ampleur des dégâts, assurant avoir déplacé une partie de son stock d’uranium enrichi avant les frappes, et a riposté le 23 juin en tirant des missiles sur la base américaine d’Al Udeid au Qatar, sans faire de victimes.

Face à l’escalade, Donald Trump a annoncé, avec l’aide du Qatar, une proposition de cessez-le-feu acceptée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans la nuit du 23 au 24 juin. Toutefois, la trêve reste fragile : Israël accuse l’Iran d’avoir violé l’accord en lançant de nouveaux missiles, tandis que le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi nie toute infraction et affirme que les opérations cesseront si Israël met fin à ses attaques avant 4h du matin, heure de Téhéran.

Le bilan humain est lourd : plus de 600 morts en Iran, principalement des civils, et 24 morts en Israël, tous civils, selon les chiffres communiqués au 20 juin. Les frappes israéliennes ont notamment visé le siège des Bassidjis et la prison d’Evin à Téhéran, tandis que les missiles iraniens ont touché la ville de Be’er Sheva dans le sud d’Israël.

La communauté internationale exprime son inquiétude. L’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis appellent à la désescalade, et l’ONU exhorte à la retenue. Les marchés pétroliers ont réagi avec une baisse de 7 % du prix du baril le 23 juin, signe d’un apaisement temporaire des craintes sur l’approvisionnement.

Malgré la cessation des hostilités dans la matinée du 24 juin, la situation demeure volatile. L’Iran menace de fermer le détroit d’Ormuz et d’abandonner le Traité sur la non-prolifération nucléaire si les attaques se poursuivent. Les deux parties restent sur le qui-vive, prêtes à reprendre les combats en cas de nouvelle provocation.