L’administration Trump rompt les liens fédéraux avec l’Université Harvard

Washington, 27 mai 2025 – L’administration Trump a annoncé ce mardi son intention de mettre fin à tous les contrats fédéraux restants avec l’Université Harvard, pour une valeur estimée à environ 100 millions de dollars. Cette décision, confirmée par un haut responsable de l’administration, marque une escalade majeure dans la relation déjà tendue entre le gouvernement fédéral et l’une des institutions académiques les plus prestigieuses des États-Unis.

Un contexte de controverses

Cette rupture intervient dans un contexte de polémiques récentes impliquant Harvard. Parmi les incidents ayant attiré l’attention nationale figure la révocation du poste permanent (tenure) d’un professeur de la Harvard Business School, accusé de fraude de données. Par ailleurs, des allégations de vente illégale d’organes, liées à la morgue de la Harvard Medical School, ont suscité l’indignation et renforcé la pression sur l’université.

Les conséquences pour Harvard

La décision de l’administration Trump vise à rediriger les agences fédérales afin qu’elles mettent un terme à leurs accords avec Harvard, affectant potentiellement des projets de recherche, des financements et des programmes éducatifs soutenus par des fonds fédéraux. Harvard a réagi en soulignant l’importance cruciale de ses étudiants internationaux, dont le statut pourrait être menacé par des changements de politique connexes, notamment une proposition d’interdiction des étudiants étrangers.

Un débat national relancé

La mesure a immédiatement déclenché un débat à l’échelle nationale. Les partisans de l’administration estiment qu’il s’agit d’une réponse nécessaire face à des manquements éthiques graves. Les critiques, quant à eux, dénoncent une attaque politique contre la liberté académique et la diversité internationale, deux piliers de l’enseignement supérieur américain.

Réactions et perspectives

Dans un communiqué, Harvard a déclaré : « Nos étudiants internationaux jouent un rôle essentiel dans l’innovation et la recherche. Toute mesure qui menacerait leur présence nuirait non seulement à Harvard, mais à l’ensemble du pays. » Des experts s’inquiètent également de l’impact à long terme sur la recherche scientifique et la réputation des universités américaines à l’étranger.

Alors que les négociations entre Harvard et les agences fédérales se poursuivent, la communauté universitaire et politique reste attentive à l’évolution de ce dossier, qui pourrait redéfinir les relations entre le gouvernement américain et les grandes institutions éducatives du pays.