Tulsi Gabbard sous le feu des critiques à la tête du renseignement américain

Washington, D.C. — Tulsi Gabbard, récemment nommée directrice du renseignement national (Director of National Intelligence), fait face à un examen minutieux de ses prises de position passées et de ses actions depuis son arrivée à ce poste stratégique. Selon plusieurs rapports, Gabbard aurait ralenti la transmission des rapports de renseignement entre agences, suscitant des inquiétudes quant à l’influence politique sur le processus.

Des critiques émanent de divers cercles, notamment de la représentante Abigail Spanberger, ancienne officier de la CIA, qui remet en question les qualifications de Gabbard. Bien qu’elle ait servi dans l’armée et siégé à la commission des forces armées de la Chambre des représentants, son expérience directe dans le domaine du renseignement serait limitée.

Un tweet de 2018, dans lequel Gabbard critiquait la politique étrangère de l’ancien président Donald Trump, a refait surface. Ce message met en lumière son opposition passée à certaines interventions militaires américaines, alimentant la controverse autour de sa nomination. Par ailleurs, des allégations de liens avec des personnalités controversées et une organisation associée à une secte ont ravivé le débat sur sa capacité à assumer cette fonction sensible.

La publication récente d’une vidéo par Gabbard, mettant en garde contre les risques nucléaires dans les relations entre les États-Unis et la Russie, a également suscité des accusations selon lesquelles elle répéterait des éléments du discours de puissances étrangères. Ces développements accentuent la pression sur la nouvelle directrice du renseignement, alors qu’elle tente de s’imposer dans ce rôle clé de la sécurité nationale.