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États-Unis : le vice-président JD Vance remet en cause le respect du « due process » face à l’afflux de migrants clandestins sous l’ère Biden.🔥80

Author: 环球焦点
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Les déclarations de JD Vance sur la procédure régulière enflamment le débat sur l’immigration aux États-Unis

L’Amérique est secouée par une nouvelle polémique sur l’immigration après que le vice-président JD Vance a remis en cause, via les réseaux sociaux, le respect systématique de la procédure régulière (« due process ») pour les migrants en situation irrégulière. Selon Vance, le système judiciaire américain serait submergé par l’afflux massif de migrants sous l’administration Biden, rendant irréaliste la tenue de procès équitables pour chacun d’eux et menaçant la capacité du pays à faire appliquer ses lois migratoires.

Une critique virulente de la politique migratoire de Biden

JD Vance, fidèle allié de Donald Trump, a dénoncé ce qu’il qualifie « d’invasion migratoire illégale » orchestrée par Joe Biden, avançant le chiffre de 20 millions de personnes entrées illégalement sur le territoire américain depuis 2021. Il affirme que cette situation met à mal les infrastructures publiques — écoles, hôpitaux, logements — et favorise la criminalité et le trafic de drogue. Pour Vance, la priorité doit être la reconduite massive à la frontière de ces migrants, et il accuse les défenseurs de la procédure régulière de vouloir, sous couvert de droits humains, empêcher toute expulsion effective.

Procédure régulière : un obstacle ou un pilier constitutionnel ?

Vance va jusqu’à comparer la procédure d’expulsion à celle d’un procès pénal, estimant qu’il serait absurde d’exiger pour chaque migrant les mêmes garanties que pour un accusé risquant la peine de mort. Il défie ses opposants de proposer une solution permettant de renvoyer « plusieurs millions de personnes par an » sans paralyser le système judiciaire. À défaut, il les accuse de vouloir légaliser de facto la présence des migrants en situation irrégulière, par « un faux processus légal » qui contournerait la volonté populaire.

Vives réactions et rappel des principes fondamentaux

Cette rhétorique populiste suscite l’indignation des défenseurs des droits et d’une partie de la classe politique, qui rappellent que la Constitution américaine garantit la procédure régulière à toute personne présente sur le sol américain, citoyen ou non. Des juristes soulignent que la Cour suprême a déjà statué que l’expulsion sans contrôle judiciaire porterait atteinte à l’État de droit et ouvrirait la voie à l’arbitraire. Pour eux, la légitimité du pouvoir exécutif repose justement sur le respect de ces principes, même en période de crise migratoire.

Un débat symptomatique de la polarisation américaine

L’intervention de JD Vance illustre la radicalisation du débat sur l’immigration aux États-Unis, où la question de la frontière sud cristallise les tensions politiques. Tandis que l’administration Biden tente d’assouplir certaines règles pour régulariser des familles installées de longue date, le camp républicain, incarné par Vance et Trump, promet une politique de fermeté et de déportations massives, quitte à remettre en cause des garanties constitutionnelles fondamentales.

Conclusion

La sortie de JD Vance sur la procédure régulière n’est pas qu’une provocation : elle pose la question de l’équilibre entre efficacité administrative et respect des droits fondamentaux. Ce débat, loin d’être purement américain, résonne aussi en Europe, où la gestion des flux migratoires met à l’épreuve les principes fondateurs des démocraties libérales.