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Affaire Lucy Connolly : débat national sur la liberté d’expression et la justice après le maintien de sa peine de prison pour incitation à la haine raciale🔥60

Author: 环球焦点
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Lucy Connolly : une affaire qui relance le débat sur la liberté d’expression et la justice au Royaume-Uni

Lucy Connolly, 42 ans, ancienne assistante maternelle de Northampton, reste incarcérée après le rejet de son appel contre sa condamnation à 31 mois de prison pour incitation à la haine raciale, décision confirmée par la Cour d’appel le 20 mai 2025. Son message controversé, publié le 29 juillet 2024 sur X (anciennement Twitter), appelait à la « déportation massive » et incitait à incendier les hôtels hébergeant des demandeurs d’asile, dans un contexte de rumeurs infondées liant les meurtres de trois jeunes filles à Southport à des migrants.

Le post, supprimé moins de quatre heures après sa publication mais vu 310 000 fois, a mené à son arrestation et à son plaidoyer de culpabilité en octobre 2024. Connolly, épouse d’un ancien conseiller conservateur, a vu sa peine confirmée malgré le soutien de la Free Speech Union, qui juge la sanction disproportionnée et dénonce une « justice à deux vitesses ». Son mari, Raymond Connolly, a qualifié la sentence de « choquante et injuste », soulignant l’impact sur leur fille de 12 ans.

Le débat public s’est enflammé : une pétition réclamant la libération de Connolly a dépassé les 100 000 signatures en moins de 24 heures. Des figures politiques de premier plan, dont l’ancien Premier ministre Boris Johnson et la cheffe des conservateurs Kemi Badenoch, ont remis en question la sévérité de la peine par rapport à d’autres crimes similaires. Certains soutiens voient en Connolly une « martyre de la liberté d’expression », tandis que des groupes d’extrême droite la présentent comme symbole d’une injustice perçue.

Cependant, de nombreux juristes et critiques rappellent que l’incitation à la haine raciale est un crime grave au Royaume-Uni, passible de lourdes peines, et que le message de Connolly appelait explicitement à la violence contre des personnes vulnérables. Le Premier ministre Keir Starmer a réaffirmé son attachement à la liberté d’expression, tout en condamnant fermement l’incitation à la violence.

L’affaire Connolly, désormais suivie jusqu’à la Maison Blanche, met en lumière les tensions croissantes entre liberté d’expression, responsabilité individuelle et équité du système judiciaire britannique.