Cricket : David Warner et Hasan Ali aux commandes des Karachi Kings pour la PSL 10
La franchise des Karachi Kings a opéré un changement stratégique à la tête de son équipe à l’approche de la 10ᵉ édition de la Pakistan Super League (PSL). David Warner, légende australienne du cricket, a été nommé capitaine, succédant à Shan Masood, actuel skipper de l’équipe nationale pakistanaise en Test. Pour l’accompagner, Hasan Ali, expérimenté joueur pakistanais, endossera le rôle de vice-capitaine.
Un duo aux expériences complémentaires
À 38 ans, Warner découvrira la PSL après une carrière internationale prolifique (110 matchs en T20 pour l’Australie) et un passage remarqué en IPL. Son exclusion récente de la ligue indienne a conduit les Karachi Kings à miser sur son leadership et son agressivité au bâton, faisant de lui le recrutement le plus cher de l’histoire du tournoi (2,58 crore de roupies).
Hasan Ali, quant à lui, apporte une connaissance approfondie du cricket pakistanais. Ancien capitaine victorieux de la Quaid-e-Azam Trophy en 2020, il s’est imposé comme un pilier des Kings la saison dernière avec 14 guichets. Son rôle sera crucial pour soutenir Warner, notamment lors des absences de ce dernier.
Une pression accrue sur Warner
L’Australien a déjà fait face aux critiques après son arrivée en PSL, certains supporters indiens l’ayant trollé pour son choix post-IPL. Lors d’une conférence de presse à Karachi, Warner a balayé ces commentaires : « Je veux juste jouer au cricket. La PSL est une opportunité, et mon objectif est de remporter le trophée ».
Les Kings, qui n’ont pas atteint les playoffs depuis trois ans, rêvent de renouer avec le succès de leur titre de 2020. Leur match d’ouverture contre les Multan Sultans, ce 12 avril, sera un premier test pour ce nouveau duo.
Contexte culturel et attentes
Pour le public français, peu familier des rivalités cricketistiques Asie du Sud, cette nomination illustre l’internationalisation des ligues de franchise. Warner, star mondiale, incarne cette tendance, tandis qu’Hasan Ali représente l’ancrage local.
Avec un calendrier chargé (du 11 avril au 18 mai), les Kings devront gérer stratégie et pression médiatique. Les observateurs s’interrogent : Warner, malgré son passé tumultueux (scandale du sandpapergate en 2018), parviendra-t-il à transcender son équipe ? Réponse sur le terrain.
« Nous avons une équipe fantastique. Je suis enthousiaste à l’idée de mener les Kings », a déclaré Warner, déterminé à marquer son empreinte.