Guatemala confronte des défis politiques, migratoires et environnementaux
Guatemala City, 30 juin 2025 – Le Guatemala traverse une période marquée par des crises multiples, allant des défaillances infrastructurelles à des accords internationaux controversés et des phénomènes naturels.
À Guatemala City, l’hôpital San Juan de Dios a récemment été inondé, suscitant des inquiétudes quant à la gestion des infrastructures de santé malgré des budgets records. Parallèlement, l’aéroport international La Aurora connaît des perturbations opérationnelles dues à des problèmes structurels sur la piste, nécessitant des réparations estimées à 100 millions de quetzals et alimentant des accusations de mauvaise gestion.
Sur le plan international, le Guatemala et le Honduras ont signé un accord avec les États-Unis pour accueillir des demandeurs d’asile d’autres pays, comme l’a annoncé la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, à l’issue de sa visite en Amérique centrale. Ces accords, négociés sous pression américaine, visent à offrir des alternatives aux personnes qui chercheraient refuge aux États-Unis. Ils s’inscrivent dans la continuité des politiques migratoires de l’ère Trump, permettant aux autorités américaines de renvoyer certains demandeurs d’asile vers des pays tiers considérés comme « sûrs ». Toutefois, le gouvernement guatémaltèque a nié avoir signé un accord de « pays tiers sûr » après les déclarations de Noem.
Le contexte migratoire reste tendu, comme en témoigne la mort tragique d’un migrant guatémaltèque dans un accident industriel dans le Missouri. Par ailleurs, le Bureau du procureur général du Guatemala a coordonné une arrestation à grande échelle en vue d’une extradition, bien que les détails restent limités.
Sur le plan environnemental, l’Institut national de sismologie, de météorologie et d’hydrologie (Insivumeh) a alerté sur l’arrivée d’une masse de poussière saharienne qui affectera la qualité de l’air ce week-end.
Enfin, sur le terrain sportif, l’équipe nationale de football du Guatemala a été éliminée en quarts de finale de la Gold Cup CONCACAF par le Canada aux tirs au but.
Ces événements soulignent une période critique pour le Guatemala, confronté à des défis internes de gouvernance, à des enjeux migratoires internationaux et à des préoccupations environnementales.