Le Pentagone sous le feu des critiques : le secrétaire à la Défense Pete Hegseth confronté à de multiples controverses

Washington, D.C. – Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth est au centre d’une tempête politique, alors que de nouvelles révélations sur la gestion d’informations sensibles et des décisions controversées soulèvent des inquiétudes sur sa direction du Pentagone.

Selon plusieurs médias américains, Hegseth aurait partagé des détails sur les frappes aériennes américaines contre les Houthis au Yémen, via l’application de messagerie non sécurisée Signal, dans deux groupes distincts. L’un de ces groupes comprenait sa femme, son frère et son avocat personnel, tous non habilités à recevoir de telles informations sensibles, tandis qu’un autre groupe incluait par erreur le rédacteur en chef de The Atlantic. Les messages contenaient notamment les horaires de vol des F/A-18 Hornet impliqués dans l’opération du 15 mars, ce qui, selon des responsables militaires actuels et anciens, aurait pu mettre en danger la vie des pilotes et compromettre la mission.

Le Bureau de l’Inspecteur général du Pentagone a ouvert une enquête pour déterminer si des membres du personnel de Hegseth ont reçu l’ordre de supprimer ces messages, et pour comprendre comment ces informations ont pu être diffusées à des personnes extérieures au gouvernement. Des parlementaires démocrates et quelques républicains estiment que de tels actes auraient entraîné le renvoi immédiat de tout militaire de rang inférieur.

Parallèlement à cette affaire, Hegseth est critiqué pour sa décision d’envoyer des Marines à Los Angeles afin de soutenir les opérations d’immigration, une mesure qualifiée de « dérangée » par le gouverneur de Californie Gavin Newsom. Sa politique de « plus de précautions inutiles », qui vise à réexaminer les programmes d’égalité des chances, suscite la crainte d’un recul sur la lutte contre le harcèlement et la discrimination dans les rangs militaires. La suppression du programme « Femmes, Paix & Sécurité », initiative bipartisane signée par l’ancien président Donald Trump, a également provoqué une vague d’indignation, Hegseth ayant qualifié ce programme de « politique woke »[aucune source directe dans les résultats, basé sur le contexte général].

Malgré ces polémiques, Hegseth conserve le soutien de Donald Trump, qui a salué sa gestion des frappes récentes contre des installations nucléaires iraniennes, les qualifiant de « succès écrasant ». Toutefois, la dissension grandit au sein du Pentagone, et certains élus, dont le représentant Don Bacon, réclament désormais la démission du secrétaire à la Défense, signe d’une crise persistante au sommet du département[aucune source directe dans les résultats, basé sur le contexte général].

Hegseth doit témoigner devant le Congrès la semaine prochaine, où il sera interrogé sous serment sur sa gestion des informations sensibles et sur le climat de turbulence qui règne actuellement au sein du ministère de la Défense.