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Les Républicains à la Chambre veulent inscrire dans la loi fédérale les pouvoirs du DOGE, l’organe d’efficacité gouvernementale dirigé par Elon Musk, malgré des divisions au Congrès.🔥60

Author: 环球焦点
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Les Républicains de la Chambre veulent inscrire les actions du DOGE dans la loi fédérale

Washington, D.C. – 27 mai 2025 – Un groupe de Républicains à la Chambre des représentants, mené par le député Cory Mills (R-Fla.), a déposé un projet de loi visant à inscrire dans la loi fédérale les actions du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), une task force dirigée par Elon Musk et chargée de réduire les dépenses publiques. Cette proposition législative entend établir une structure de reporting formelle entre le DOGE et le Cabinet présidentiel, garantissant ainsi que le Congrès soit régulièrement informé des efforts entrepris pour éliminer le gaspillage, la fraude et les abus dans les finances fédérales.

Un projet de loi pour pérenniser le rôle du DOGE

Le texte, co-parrainé par les députés Aaron Bean (R-Fla.), Byron Donalds (R-Fla.), Barry Moore (R-Ala.) et Michael Rulli (R-Ohio), vise à renforcer et à officialiser le rôle du DOGE au sein de l’administration fédérale. Cette initiative fait suite au décret du président Donald Trump ordonnant aux secrétaires du Cabinet de collaborer avec le DOGE sur les mesures d’efficacité budgétaire. Les partisans du projet de loi estiment qu’il permettra d’améliorer la surveillance du Congrès tout en protégeant les initiatives de réduction des coûts du DOGE contre les contestations judiciaires, notamment face à une plainte déposée par des procureurs généraux démocrates exigeant la publication des dossiers du DOGE.

Des résistances au Sénat

Malgré le soutien de plusieurs élus républicains, la proposition rencontre des réticences, y compris au sein du camp républicain au Sénat. Le sénateur Roger Wicker (R-Miss.) a exprimé des doutes sur la priorité à accorder aux coupes budgétaires du DOGE, invoquant un calendrier législatif déjà très chargé. De son côté, la sénatrice Susan Collins (R-Maine), présidente de la commission des crédits, s’est inquiétée de l’impact potentiel sur des programmes tels que la santé des femmes à l’international et le PEPFAR (Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida), rappelant que le contrôle des dépenses fédérales relève constitutionnellement du Congrès.

Un enjeu politique et symbolique

Malgré ces oppositions, des défenseurs du projet comme la députée Anna Paulina Luna (R-Fla.) et le député Tim Burchett (R-Tenn.) affirment que l’inscription du DOGE dans la loi permettrait de consolider l’héritage de Donald Trump en matière de réforme budgétaire. L’avenir du texte demeure incertain alors que le Congrès doit composer avec un agenda législatif particulièrement chargé.

En résumé, cette initiative républicaine pourrait redéfinir le contrôle des dépenses publiques au niveau fédéral, mais elle devra surmonter de nombreux obstacles politiques et juridiques avant de devenir réalité.