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États-Unis : le ministère de la Justice va prioriser la révocation de la citoyenneté des Américains naturalisés condamnés pour certains crimes🔥60

Author: 环球焦点
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Le Département de la Justice américain priorise la révocation de la citoyenneté pour les Américains naturalisés condamnés pour crimes

WASHINGTON, 1er juillet 2025 — Le Département de la Justice des États-Unis (DOJ) a annoncé une nouvelle politique visant à intensifier la révocation de la citoyenneté des Américains naturalisés reconnus coupables de certains crimes, selon un mémo interne daté du 11 juin. Cette directive marque un tournant majeur dans l’application des lois sur l’immigration et suscite un vif débat à l’échelle nationale.

Selon le mémo, les avocats du DOJ sont désormais encouragés à engager des procédures de dénaturalisation contre les personnes naturalisées qui représentent une menace pour la sécurité nationale, qui ont obtenu leur citoyenneté par fraude ou qui ont commis des infractions graves, y compris des crimes violents, des fraudes financières ou des liens avec le terrorisme et le crime organisé. Les cas de crimes tels que les crimes de guerre, les exécutions extrajudiciaires, les abus des droits humains, ainsi que la fraude lors de la demande de naturalisation, sont explicitement cités comme prioritaires.

Brett Shumate, procureur général adjoint, a précisé dans la note que les efforts de dénaturalisation visent à « soutenir l’intégrité du programme de naturalisation en s’assurant que ceux qui ont obtenu la citoyenneté de manière illégale ou par dissimulation d’informations importantes ne conservent pas les bénéfices de cette acquisition frauduleuse ». Il a également souligné que les personnes ayant des antécédents criminels non révélés lors de leur demande, ou ayant commis des actes graves après leur naturalisation, seront poursuivies avec la même rigueur que celles ayant menti lors du processus d’obtention de la citoyenneté.

La nouvelle politique élargit les critères de dénaturalisation, permettant aux avocats du DOJ d’agir même contre des personnes faisant l’objet de poursuites pénales en cours, sans condamnation définitive. Elle donne également une grande latitude aux procureurs pour cibler d’autres cas jugés suffisamment importants, ce qui alarme certains juristes et défenseurs des droits des immigrés qui dénoncent un langage trop vague et un risque de discrimination systémique.

Cette initiative, saluée par ses partisans comme un renforcement de la sécurité nationale, est critiquée par ses opposants qui y voient une menace pour les droits des immigrés et la création d’une « seconde classe » de citoyens américains. Les représentants du DOJ et de la Maison Blanche n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires sur la portée exacte de cette directive.