Israël Intensifie ses Frappe contre l’Iran : Sites Nucléaires et Téhéran Visés, l’Escalade Inquiète la Communauté Internationale

23 juin 2025 — Les tensions entre Israël et l’Iran ont atteint un nouveau sommet après une série de frappes aériennes israéliennes ciblant le site nucléaire de Fordow, plusieurs centres de commandement sécuritaires à Téhéran, ainsi que l’entrée de la prison d’Evin, selon les médias d’État iraniens. Cette offensive fait suite à des frappes américaines sur trois sites nucléaires majeurs en Iran — Fordow, Ispahan et Natanz — confirmées par l’agence IRNA. Le président Donald Trump a revendiqué la participation des États-Unis aux côtés d’Israël pour démanteler le programme nucléaire iranien, provoquant un vif débat au Congrès américain sur la légalité de ces opérations.

En riposte, l’Iran a lancé une salve de missiles sur Israël. Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs villes israéliennes, tandis que l’armée israélienne annonçait avoir intercepté certains projectiles avec l’aide des États-Unis. Malgré ces défenses, les frappes iraniennes ont fait au moins 24 morts en Israël et endommagé un hôpital dans le sud du pays. Du côté iranien, le ministère de la Santé déplore plus de 400 morts, principalement des civils, à la suite des raids israéliens. Les explosions et les colonnes de fumée ont perturbé la vie à Téhéran, désormais plongée dans l’incertitude au onzième jour du conflit.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis un « sort amer » à Israël et nommé de nouveaux commandants militaires après la mort signalée du chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami. L’Iran a suspendu les négociations nucléaires avec les États-Unis et le Parlement a engagé une procédure pour cesser toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

La communauté internationale s’inquiète d’une escalade incontrôlable. Le Qatar, Oman et l’Irak ont condamné les frappes et appelé à la désescalade, tandis que la Russie et la Chine ont exprimé leur préoccupation, Vladimir Poutine proposant sa médiation. L’ONU a averti des conséquences catastrophiques si le conflit s’étendait.

Sur le plan économique, la crainte d’une fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran — passage stratégique pour le pétrole mondial — fait grimper les prix du brut et provoque la suspension des vols vers la région. La situation demeure extrêmement volatile, alors que les appels à la retenue se multiplient pour éviter une déstabilisation majeure du Moyen-Orient.