Israël-Iran : Escalade majeure avec frappes de missiles et attaques sur des sites nucléaires

20 juin 2025 – Le conflit entre Israël et l’Iran a atteint un nouveau sommet de violence, les deux pays échangeant des frappes de missiles et ciblant des infrastructures stratégiques. Israël a lancé dans la nuit du 13 juin une série de frappes aériennes préventives sur des installations nucléaires iraniennes, notamment le site d’enrichissement d’uranium de Natanz, ainsi que sur des cibles militaires à Tabriz, Hamadan et près de Téhéran. Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs hauts commandants militaires iraniens, des membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), des scientifiques nucléaires et plus de 200 civils selon le ministère iranien de la Santé.

Les frappes israéliennes ont également endommagé des infrastructures civiles, provoquant des explosions dans des quartiers résidentiels de Téhéran et la destruction partielle du siège du CGRI. À Natanz, l’installation nucléaire a subi d’importants dégâts, bien que la partie souterraine n’ait pas été touchée. D’autres sites sensibles, comme le centre de recherche nucléaire d’Ispahan et le réacteur à eau lourde de Khondab, ont été visés. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé des dommages sur plusieurs sites nucléaires iraniens, mais aucun accident nucléaire majeur n’a été signalé.

En représailles, l’Iran a mené plusieurs vagues de tirs de missiles balistiques et de drones contre des villes israéliennes, notamment Tel Aviv, Haïfa, Petah Tikva et Bnei Brak. Ces attaques ont touché des immeubles résidentiels, une université, un hôpital majeur dans le sud d’Israël et la raffinerie de pétrole de Haïfa, provoquant la mort de 24 civils israéliens et des centaines de blessés. Les défenses aériennes israéliennes, sollicitées par plus de 350 missiles, ont été partiellement débordées, laissant passer un nombre croissant de projectiles lors des dernières salves.

Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis une « riposte sévère », tandis que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a justifié les frappes comme nécessaires pour « neutraliser les capacités nucléaires et balistiques de l’Iran ». Les défenses aériennes iraniennes, fortement affaiblies par les sabotages et frappes israéliennes, ont été critiquées par des responsables iraniens pour leur incapacité à protéger efficacement le territoire.

Sur le plan international, le président américain Donald Trump, qui a écourté sa participation au sommet du G7, a averti l’Iran de ne pas viser les forces américaines et envisage une implication militaire directe. Les efforts diplomatiques menés par Oman, le Qatar et la Russie pour obtenir un cessez-le-feu restent pour l’instant sans résultat, l’Iran exigeant la fin des frappes israéliennes avant toute reprise des discussions sur le nucléaire.

La communauté internationale exprime de vives inquiétudes face au risque d’embrasement régional, notamment autour du détroit d’Ormuz, passage clé pour l’approvisionnement mondial en pétrole. Les Nations unies appellent à la retenue, tandis que plusieurs pays occidentaux réaffirment leur opposition à l’acquisition de l’arme nucléaire par l’Iran et le droit d’Israël à se défendre.

Le conflit, entré dans son septième jour, menace désormais de s’étendre au-delà des frontières des deux protagonistes, avec des conséquences potentiellement graves pour la stabilité du Moyen-Orient et l’économie mondiale.