Israël Intensifie ses Frappe Aériennes contre l’Iran : Sites Nucléaires et Militaires Visés, Escalade Régionale Redoutée

20 juin 2025 – Israël a lancé une série de frappes aériennes massives contre l’Iran depuis le 13 juin, ciblant des installations nucléaires majeures, des infrastructures militaires et des centres de commandement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), notamment les sites nucléaires de Natanz et Fordow, ainsi que des bases de missiles. Selon l’armée israélienne, plus de 200 avions de chasse, dont des F-35I Adir modifiés pour des missions de longue portée, ont mené cinq vagues d’attaques, larguant plus de 330 munitions sur une centaine d’objectifs stratégiques.

Les frappes ont entraîné la mort de plusieurs hauts commandants iraniens, dont le chef du CGRI Hossein Salami, ainsi que d’au moins dix scientifiques nucléaires de premier plan. Les infrastructures nucléaires de Natanz et d’Ispahan ont subi d’importants dégâts, bien que les réacteurs opérationnels, tels que celui de Bouchehr, n’aient pas été touchés, écartant ainsi le risque d’accident nucléaire majeur. Parallèlement, le Mossad aurait saboté les systèmes de défense aérienne iraniens et les infrastructures de missiles, permettant à l’aviation israélienne de dominer le ciel iranien.

En représailles, l’Iran a lancé des salves de missiles et de drones contre des sites militaires et des villes israéliennes, causant la mort d’au moins 24 civils et endommageant des infrastructures, notamment un hôpital dans le sud d’Israël. Toutefois, la capacité de riposte iranienne semble s’affaiblir, plusieurs de ses bases de lancement ayant été détruites ou neutralisées.

Cette escalade survient alors que les négociations nucléaires entre l’Iran et les États-Unis sont au point mort, Washington ayant récemment constaté la non-conformité de Téhéran à ses obligations nucléaires pour la première fois en vingt ans. Israël justifie son opération comme une action préventive face à la menace d’une attaque imminente de missiles et de drones iraniens contre sa population.

La communauté internationale exprime son inquiétude face au risque d’embrasement régional. L’ONU, le Qatar et les Émirats arabes unis appellent à la retenue, tandis que les États-Unis, bien qu’ayant nié toute implication directe, sont soumis à une forte pression alors qu’Israël sollicite leur soutien, notamment pour l’utilisation potentielle de bombes anti-bunker américaines contre les sites nucléaires iraniens fortifiés.

Des médiations ont été engagées par Oman et le Qatar pour tenter de rétablir le dialogue entre l’Iran et les États-Unis et mettre fin aux hostilités, mais la situation demeure extrêmement volatile.