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Offensive israélienne à Gaza : intensification des frappes et crainte d’un exode massif🔥60

Author: 环球焦点
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Gaza : intensification de l’offensive israélienne sur Gaza City, l’ONU alerte sur un risque massif de déplacement

Gaza City, 22 août 2025 – L’armée israélienne a considérablement accentué ses opérations militaires dans Gaza City, menant de nouvelles frappes et incursions terrestres sur plusieurs quartiers de la plus vaste agglomération de l’enclave palestinienne. Selon des sources locales, l’offensive a particulièrement touché le secteur de Sheikh Radwan, où au moins deux Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’un raid aérien. L’escalade fait suite à l’approbation par les autorités israéliennes d’un plan visant à occuper durablement cette zone urbaine stratégique. Cette intensification des combats ravive les craintes d’un nouvel exode massif des civils, alors que les agences humanitaires dénoncent des conditions de vie dramatiques pour une population déjà sévèrement fragilisée.


Une ville prise au piège des combats

Gaza City, cœur politique, économique et démographique de la bande de Gaza, est devenue une cible prioritaire pour l’armée israélienne, qui cherche à établir un contrôle militaire sur la totalité de l’agglomération. Des colonnes de blindés auraient été aperçues dans le nord et l’ouest de la ville, tandis que l’aviation israélienne intensifie ses bombardements sur des zones résidentielles.

La densité urbaine extrême, avec plus de 700 000 habitants dans un périmètre restreint, rend chaque frappe particulièrement destructrice. Des témoins décrivent des rues jonchées de gravats, des colonnes de fumée s’élevant de plusieurs quartiers et des familles tentant de fuir avec quelques sacs de vivres et d’affaires personnelles.

Des sirènes d’ambulances retentissent sans interruption, mais la capacité des hôpitaux à répondre à l’afflux de blessés est désormais dépassée. Le Croissant-Rouge palestinien signale que de nombreux habitants restent coincés sous les décombres faute d’équipement et de carburant pour les secours.


Une crise humanitaire à un point critique

Les Nations unies estiment que plus d’un demi-million de résidents de Gaza sont désormais confrontés à une famine imminente, avec des cas documentés de malnutrition sévère et de mortalité infantile par privation alimentaire. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué que l’aide humanitaire reste bloquée à l’entrée de Gaza, faute de couloirs sécurisés et de garanties de passage.

Selon un rapport du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, les restrictions actuelles sur l’approvisionnement en carburant et en nourriture condamnent des centaines de milliers de personnes à la survie minimale. L’électricité est quasiment inexistante, l’eau potable s’épuise, et les hôpitaux dépendent de générateurs à bout de souffle.

Des familles déplacées s’entassent dans des écoles, des mosquées et des bâtiments administratifs partiellement détruits, sans sanitaires adéquats ni approvisionnement régulier en eau. Le spectre d’épidémies liées au manque d’hygiène est désormais une préoccupation majeure des organismes de santé.


Contexte historique : Gaza, un territoire assiégé depuis des décennies

Cette nouvelle offensive s’inscrit dans une longue histoire de cycles de confrontation à Gaza. Depuis le retrait unilatéral d’Israël en 2005 mais le maintien d’un strict blocus maritime et terrestre, la bande de Gaza a connu plusieurs offensives militaires majeures : 2008-2009, 2012, 2014, 2021, puis les affrontements prolongés de 2023-2024.

Chaque opération a laissé derrière elle une infrastructure affaiblie, un tissu économique ravagé et une population de plus en plus dépendante de l’aide internationale. Mais la situation en 2025 est décrite comme sans précédent : jamais, selon les experts de l’ONU, le risque de famine à grande échelle n’avait atteint un niveau aussi alarmant.

Historiquement, Gaza City a toujours eu une importance stratégique particulière. Carrefour économique et administratif, elle concentre une grande partie des infrastructures éducatives, médicales et industrielles de l’enclave. La volonté israélienne d’en reprendre le contrôle représente donc une étape cruciale qui redéfinit l’équilibre militaire et le sort de la population civile.


Comparaisons régionales : un déplacement de population aux proportions inquiétantes

La situation à Gaza est désormais comparée à certains des plus graves déplacements forcés de population au Moyen-Orient au cours des dernières décennies. Les experts rappellent :

  • La guerre de Syrie : plus de 6 millions de déplacés internes et 5 millions de réfugiés à l’étranger depuis 2011. À Gaza, bien que l’échelle soit plus réduite en valeur absolue, la proportion par rapport à la population totale est effroyablement élevée.
  • Le Liban en 2006 : durant la guerre entre Israël et le Hezbollah, près d’un million de Libanais avaient fui temporairement leurs villages. Gaza connaît un exode d’ampleur comparable mais dans un espace mille fois plus restreint.
  • La guerre du Yémen : plus longue et étendue, elle a également mis en évidence le danger d’un effondrement humanitaire complet, que les observateurs jugent désormais proche à Gaza.

Ces comparaisons soulignent que la crise actuelle dépasse le cadre local pour s’inscrire dans la liste des urgences humanitaires régionales les plus graves de ce siècle.


Impact économique et social d’une offensive prolongée

Au-delà du drame humain, l’offensive met en péril les rares piliers économiques encore debout à Gaza. Avant l’escalade de 2025, le chômage déjà supérieur à 46% limitait toute reprise viable. Aujourd’hui, la destruction des ateliers, commerces et petites usines coupe définitivement les circuits de production.

Les marchés, traditionnels centres de vie dans la vieille ville, sont désormais réduits à de maigres étals de légumes et de produits importés à prix exorbitants. Une bouteille d’eau coûte jusqu’à dix fois plus cher qu’il y a un an, et un kilo de farine est devenu hors de portée pour la majorité des familles.

On estime que la perte totale de capital économique depuis le début des bombardements équivaut déjà à plusieurs milliards de dollars. Même une reconstruction massive, si elle venait un jour à se réaliser, nécessiterait au moins une décennie pour recréer les infrastructures de base.


Réactions internationales et diplomatie sous tension

L’intensification des frappes à Gaza City n’a pas manqué de susciter de fortes réactions au sein de la communauté internationale. Plusieurs gouvernements européens ont exprimé leur "préoccupation majeure" face aux risques de déplacements forcés. Des pays voisins, notamment la Jordanie et l’Égypte, redoutent une pression migratoire imprévisible si des centaines de milliers de Gazaouis devaient tenter de franchir les frontières.

L’ONU, par la voix de son secrétaire général, appelle à une "cessation immédiate des hostilités" pour permettre l’entrée de ressources vitales. Mais sur le terrain, les négociations pour un couloir humanitaire restent bloquées par des divergences sécuritaires.

Les grandes ONG humanitaires, comme Médecins Sans Frontières et le Comité international de la Croix-Rouge, décrivent une situation insoutenable, parlant d’un "effondrement total du système de santé" et d’une "population abandonnée à elle-même".


Une population à bout de souffle

Au centre de Gaza City, des habitants confient leur sentiment d’être "piégés" dans une guerre qui broie tous les aspects de leur vie. "Nous n’avons plus de maison, plus de travail, plus d’école pour nos enfants", témoigne un père de famille rencontré près de l’hôpital Al-Shifa, aujourd’hui saturé. "Nous ne pouvons ni rester, ni partir. C’est une prison à ciel ouvert."

De nombreux habitants disent redouter que l’actuelle offensive n’entraîne pas seulement une crise humanitaire immédiate, mais compromette l’avenir même de la jeunesse de Gaza, privée d’éducation, de perspectives économiques et marquée par un traumatisme collectif durable.


Conclusion : une escalade aux conséquences incalculables

L’offensive israélienne sur Gaza City, en ce mois d’août 2025, marque un tournant dramatique dans un conflit déjà marqué par des décennies de violence et de blocus. Au-delà des conséquences militaires, c’est l’équilibre humain, économique et social d’une population entière qui vacille.

Les prochaines semaines seront décisives : selon l’issue des combats et la possibilité ou non d’acheminer l’aide humanitaire, Gaza pourrait entrer dans l’une des pires crises humanitaires du XXIᵉ siècle. À mesure que les familles fuient, que les quartiers se vident et que la famine progresse, la densité du désastre ne cesse de croître – nourrissant les craintes d’un déplacement massif et irréversible de la population de Gaza City.


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